Vous caressez depuis peu le rêve de devenir propriétaire. Vous êtes enfin prêt(e) à sauter le pas, mais vous n’avez aucune idée de la procédure à suivre pour acheter une maison en France ? Pas de problème, dans cet article, vous trouverez tout ce qu’il faut savoir sur les différentes étapes à respecter pour conclure cette vente en toute sécurité.
S’organiser et se préparer à l’achat d’un bien immobilier
Avant de contacter une agence immobilière pour l’achat d’une maison en France, vous devez définir votre budget immo et votre plan de financement. En effet, il est primordial que vous sachiez de combien vous disposez, mais aussi quel montant vous aimeriez investir. Au-delà de cela, vous devrez également connaître votre situation (CDI, conjoint).
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Une fois toutes ces informations réunies, vous pouvez passer au financement. Celui-ci repose sur trois sources à savoir : l’apport personnel, le recours à des aides de financement ou prêts aidés, et le crédit immobilier.
Aller à la recherche de la maison
La deuxième étape consiste à rechercher le bien immobilier parfait pour soi ou pour ses besoins. Pour ce faire, vous pouvez scruter les petites annonces en ligne, vous rapprocher d’une agence immobilière ou privilégier le bouche à oreille.
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Pour faire le meilleur achat possible, vous devez connaître vos besoins en matière de logement. Posez-vous certaines questions : Est-ce dans le but de le louer que vous investissez dans l’immobilier ? Si oui, à qui prévoyez-vous le louer et quelle zone géographique est la plus rentable pour ce type d’investissement ? Aimeriez-vous investir dans l’immobilier ancien ou neuf ? Quelle doit être la superficie minimale et maximale de votre future bien ?
Demander une simulation de crédit immobilier
Avant d’étudier les différentes offres d’achat disponibles, pensez à demander une simulation de prêt immobilier à votre banque. Ne vous en faites pas, le faire ne vous engagera à rien. Pour vous assurer d’obtenir le meilleur prêt, n’hésitez pas à entrer en contact avec plusieurs banques et à comparer leurs taux immobiliers. Il est même possible d’effectuer la simulation de crédit immobilier en ligne sur des sites spécialisés.
Etudier l’offre d’achat de la maison
Une fois la perle rare trouvée, il est recommandé de vérifier son prix de vente et de le renégocier, si possible, en respectant une marge de 10 % suivant les travaux à réaliser. Mais avant cela, il faudra tenir compte de toutes les informations concises que vous transmettra le vendeur sur l’état de la maison comme la présence d’amiante, le constat de risque à l’exposition au plomb, le diagnostic de performance énergétique, la présence d’un risque de mérule et l’état des installations.
Trouver le bon compromis de vente
Dès que vous acceptez l’offre du vendeur, vous disposez d’une trentaine de jours pour trouver un crédit conforme aux conditions de l’avant-contrat. Ce délai est prolongeable à 45 jours. Sachant que les banques peuvent mettre 60 jours à répondre à la demande de prêt, il est fortement conseillé d’ajouter une clause suspensive au compromis de vente. Cette dernière devra stipuler que la vente a lieu sous réserve de l’accord d’un crédit immobilier. Il s’agit-là d’une disposition légale.
La signature du compromis de vente se fait obligatoirement devant un notaire. Le vendeur et l’acquéreur sont libres de faire appel à leur notaire et ce, sans surcoût pour l’acheteur.
Obtenir un prêt immobilier
C’est maintenant que vous devez contacter votre banque pour l’obtention d’un prêt immobilier lié à l’acte de vente de la maison en France. En cas d’interruption de la vente, le prêt immobilier ne vous sera plus accordé. De même, la banque peut refuser de vous octroyer un crédit si certaines conditions ne sont pas respectées (taux d’endettement supérieur à 33 %, situation professionnelle non garantie sur la durée, etc.).
Signature de l’acte de vente
Dernière étape, la signature de l’acte de vente a lieu chez le notaire. Le professionnel convoque dans son cabinet les deux parties engagées dans le contrat après avoir vérifié les informations liées à l’emprunteur. Aussi, des coûts supplémentaires sont-ils à prévoir au moment de l’établissement du budget. Ces derniers se rapportent entre autres aux frais du notaire et à une succession de prélèvements fiscaux.